Dispersion


Maman dans son ancien jardin

Samedi 12 août 2023 en début d’après-midi, nous nous sommes rendu dans le jardin du 6 avenue des alliés pour disperser les cendres de Malou, le chat de Bénédicte, disparue en 2017.

C’était pour moi l’occasion de retourner dans le jardin de mon enfance, dans lequel j’ai passé des heures, à courir, tondre la pelouse, jouer tout seul, ou avec quelques amis, faire de la balançoire, préparer le barbecue dominical.

la pente en face de la terrasse

Le changement est saisissant. J’avais eu l’occasion d’apercevoir ce qu’il en était, il y a de cela 2 ou 3 ans, et l’émotion m’ayant submergé, j’étais parti très vite. Mais, c’est ce qu’on aperçoit, quand on sort de ce qui a servi de buanderie. On ne voit plus les cailloux blancs qui constituaient la terasse, ni le mur en pierre qu’avait monté Pépère. Le sapin ainsi que le noisetier à côté duquel il avait été planté ont disparu. Le frêne et le maronnier sont toujours là et ont bien grandi.

On voit bien sur cette photo que l’accès à la terrasse est toujours possible, mais le sol est recouvert d’herbe et de détritus posés ça et là.

Un arbre fait de l’ombre à cette porte vitrée.

Une terrasse en bois a été montée par dessus l’ancienne terrasse, mais son état est totalement délabré.

Des arbres poussent le long des murs de la tour, semblant rendre impossible l’ouverture de ce qui était la chambre des parents au premier étage.

Une vue d’ensemble de la maison vue du jardin, je me suis placé en bas des marches, au bord du potager.

La cabane est toujours présente, mais plus de potager (bien sûr), ni non plus de framboisiers, mais 2 arbres y ont poussés.

Au dessus, le verger a lui aussi disparu. Un nouveau noisettier semble avoir poussé, un merisier a pris ces aises, mais plus de pommes, ni de prunes.

La photo est prise en haut, au niveau de l’atelier, en direction du 2, à droite de la photo, on constate l’absence d’abres fruitiers, et à gauche, c’est là que se cache la cabane à pépère.

Du même point de vue en direction de l’atelier.

Bénédicte voulait terminer le tour, je ne pensais pas que c’était encore possible. Disons que je connaissais le chemin, donc je savais qu’il était là.

Pareil pour les marches, le lierre un peu plus foncé, c’est ce qui constituait le compost/fumier du fond du jardin.

Pour finir, j’ai réussi à trouver de la rhubarbe.

Le maronnier porte beau.

Le sapin, qui est visible depuis la route, a lui aussi une bonne allure.

Je ne m’attendais qu’à remonter dans mes souvenirs, mais il y a certainement quelque part un sentiment de colère d’avoir abandonné tout cela. 15 ans sont vites passés.


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